ENJEUX :

– Aboutir à un accord universel et contraignant, pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique, accord applicable à compter de 2020. « Document Crédit Mutuel »
– Faire baisser les gaz à effet de serre (GES), pour rester sous les 2° d’accroissement de la température de la planète, en 2100. « Document Crédit Mutuel »

– Trouver les capacités techniques et financières pour aller vers un nouveau modèle de développement bas-carbone ; c’est-à-dire en particulier qu’il faudra une aide importante aux pays les plus pauvres pour assurer leur transition : environ 100 milliards de dollars par an. « Document Crédit Mutuel »
– Lier défense de l’environnement et justice sociale . « Laudato Si’ » ; « CCFD-Terre Solidaire » ; « Collectif Roosevelt », etc…

RESULTATS DE LA COP 21 :

– Un accord consensuel à 195 pays, qui pose comme objectif d’être sous les 2° d’élévation de la température moyenne de la planète ; accord qui incite tous les pays à plafonner, puis à réduire rapidement les émissions de GES. Cet accord repose sur des engagements : il n’est pas contraignant. « Alain Grandjean, économiste ; dans Témoignage Chrétien du 17 déc 2015 ».
– Cet accord prévoit un mécanisme de révision pour aller plus loin dans les engagements. « Alain Grandjean, économiste ; dans Témoignage Chrétien du 17 déc 2015 »
– Cet accord est une bonne base de départ pour une transformation accélérée de nos économies vers un monde bas-carbone. « Alain Grandjean, économiste ; dans Témoignage Chrétien du 17 déc 2015 ».
– La société civile mondiale s’est fortement mobilisée : manifestations, débats, conférences… 11000 engagements concrets d’acteurs non-étatiques (par ex conférence des 1000 maires de grandes villes). Par ex. la Portfolio Decarbonization Coalition va décarboner 600 milliards de dollars d’actifs. « Alain Grandjean, économiste ; dans Témoignage Chrétien du 17 déc 2015 »
– C’est très difficile de donner un avis définitif sur la COP 21, l’avenir dira si c’est le début d’une extraordinaire ambition, ou la fin d’une ultime mystification. Est-ce que Paris est le démarrage d’une ère nouvelle, postcarbone ? Je le souhaite, mais je reste prudent. « Nicolas Hulot Le Monde 10-11 janvier 2016 ».
– Paris a été un moment de volonté et de sincérité. Le monde s’est mis en marche dans la même direction. Sur un plan diplomatique, c’est un moment historique ; sur un plan climatique, nous ne sommes pas à la hauteur. « Nicolas Hulot Le Monde 10-11 janvier 2016 ».
– Nous n’avons pas encore mis en cause le modèle économique qui est à l’origine de la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés. Il reste beaucoup de chemin à faire pour entrer véritablement dans l’ère postcarbone. Nous ne sommes pas sortis d’un modèle capitaliste qui crée la rareté, qui épuise les ressources. « Nicolas Hulot Le Monde 10-11 janvier 2016 ».
– Les dirigeants font mine de ne pas comprendre, par exemple, que le traité Tafta (traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Europe) est incompatible avec les régulations qu’il va falloir mettre en place pour tenir nos engagements climatiques. « Nicolas Hulot Le Monde 10-11 janvier 2016 ».
– C’est pour cela que je n’exulte pas, je sais bien que maintenant, on va rentrer dans le dur. L’important, c’est à présent de donner un prix au carbone. J’espère que l’U.E. va très rapidement réviser son système de marché carbone, parce que ça a été vraiment une plaisanterie absolue. J’en profite pour faire une remarque : on ne peut pas dire que l’Europe nous a beaucoup aidés pendant la COP 21. « Nicolas Hulot Le Monde 10-11 janvier 2016 ».

– L’accord de Paris ne s’appliquera qu’à partir du moment où l’auront ratifié 55 des 195 états, représentant 55% des émissions mondiales de G.E.S. D’ici la COP 22 en 2016 au Maroc, le Parlement français aura ratifié l’accord de Paris. « Laurent Fabius Président de la COP 21 Le Monde 12 janvier 2016 »

– Plusieurs dates figurent dans les textes adoptés à Paris, dont un premier rendez-vous en 2018. Si les états voulaient faire preuve de mauvaise volonté, ils pourraient en théorie ne commencer à agir vraiment qu’en 2025. L’urgence nous conduira à faire l’inverse, et au contraire, à accélérer. « Laurent Fabius Président de la COP 21 Le Monde 12 janvier 2016 »